Les mares sont des zones humides qui permettent le développement de bon nombre d’espèce. On en dénombre non loin d’une centaine sur l’espace naturel, une aubaine !
Au SMIRIL, nous pouvons différencier les mares naturelles des mares artificielles. Bien plus nombreuses, les mares naturelles sont pour la plupart des dépressions – vestiges d’anciennes lônes – qui retiennent l’eau naturellement. Les plus petites, ressemblent à des flaques et ont même tendance à s’assécher en été. Les mares artificielles sont creusées par la main de l’homme à des fins éducatrices : il s’agit de montrer et d’expliquer aux enfants la biodiversité inféodée à ces milieux humides grâce à des pêches pédagogiques. Mais pas seulement, quelques mares poussent ça et là pour restaurer un milieu humide dégradé, ou pour accroître les chances de reproduction des espèces inféodées aux milieux humides, toujours plus menacées.
Découvrir les mares
Toutes les portes d’entrées donnent de l’Espace nature donnent accès à ce milieu assez rapidement, par ordre d’évidence :
Observer les espèces remarquables de ce milieu
Faune
- Aigrette garzette
- Bihoreau gris
- Martin-pêcheur d’Europe
- Alyte accoucheur
- Castor d’Eurasie
- Couleuvre vipérine
- Couleuvre helvétique
- Crapaud commun
- Crapaud calamite
- Grenouille agile
- Pélodyte ponctué
- Triton palmé
- Triton alpestre
Flore
- Petite naïade
- Naïade majeure
- Scirpe triquètre
- Faux nénuphar
- Sagittaire à feuilles en flèche
- Jonc fleuri
- Laiche à épi noir
- Euphorbe des marais
- Millefeuille aquatique
- Rubanier émergé
Menaces
Les mares reflètent le niveau du Rhône. Très souvent au débit minimum par des précipitations de plus en plus rare, les mares sont à sec une bonne partie de l’année. Les espèces qui y vivent meurent et les conditions permettent à une végétation ligneuse de s’implanter, tirant le peu d’humidité restante.