Crapaud calamite

Le Crapaud calamite possède des pattes courtes et se déplace rapidement sans sauter. Sa peau est moins pustuleuse que celle du Crapaud commun et sa robe est tachetée de blanc et verdâtre. Il porte presque toujours une ligne vertébrale de couleur jaune. La gorge du mâle est bleue ou violette, il possède un sac vocal très efficace ! Son chant, caractéristique, évoque les stridulations des orthoptères. Ce crapaud est largement distribué en France, surtout dans le Sud. Mais il est classé quasi-menacé en région Auvergne-Rhône-Alpes. Dans l’espace naturel, il se maintient à un effectif plutôt faible, et seulement au sein des pépinières Chapelan, quotidiennement arrosées. Même si une centaine de mâles ont été observés en 2017, aucune ponte n’a été mentionné, du fait d’une météorologie défavorable (sécheresse printanière).

Répartition / Habitat

Ce crapaud est exclusivement nocturne. Il chasse dans des milieux ouverts assez diversifiés (pelouses, prairies, cultures) et s’adapte à des environnements anthropisés (carrières et gravières,…). Il se reproduit dans des pièces d’eau temporaires (fossés, flaques). En journée, il se repose sous des pierres ou du bois morts, mais aussi dans des terriers qu’il peut creuser lui-même.

Régime alimentaire

Le Crapaud calamite se nourrit essentiellement d’insectes, mais aussi de vers de terre, de cloportes et de mollusques.

Menaces

• Assèchement de ses sites de ponte
• Dégradation des sites de pontes
• Fragmentation de ses habitats
• Activités agricoles polluantes
• Trafic routier (en migration printanière surtout)

Actions de préservation menées dans l’espace naturel

Le SMIRIL a collaboré avec la pépinière Chapelan pour creuser deux mares au profit du Crapaud calamite. Une autre a récemment été creusée dans la friche Lumière pour le même crapaud et son cousin le Pélodyte ponctué. Le syndicat effectue un suivi régulier de cette espèce fragile.