Restauration écologique du Rhône

En 1995, le SMIRIL est missionné pour animer le projet partenarial de restauration afin de « retrouver un fleuve vif et courant ». C’est ainsi que le travail porté dans les années 1990 aboutit en 1999/2000 à un premier projet d’ampleur avec l’augmentation du débit réservé (minimum) dans le vieux Rhône et à la recréation de trois lônes (Jaricot, Ciselande et Table ronde). 

Vingt ans plus tard, la connaissance et les réflexions sur ce qui constitue le bon état écologique se sont développées. Il est désormais admis qu’outre le volume d’eau et l’existence « d’annexes fluviales » (des zones humides comme les lônes, par exemple), le transit des sédiments, la présence de graviers plus ou moins grossiers sur les fonds ainsi que la possibilité du fleuve à divaguer latéralement sur les berges sont des éléments déterminants pour la restauration et la préservation des différents milieux typiquement alluviaux et des cortèges de faune et de flore qui vivent dans ces écosystèmes.  

L’espace naturel des îles et lônes du Rhône s’apprête donc à connaître une 2^ème phase de renaturation (2024-2028) avec des travaux toujours menés par CNR et co-financés par l’Agence de l’eau.  

Outre les enjeux écologiques, le projet s’est également intéressé aux enjeux sociaux de l’espace naturel en tenant compte des usages au sein des îles et lônes du Rhône. Entre 2019 et 2022, le SMIRIL a participé aux côtés de la CNR à l’animation d’un groupe de travail, composé de riverains/usagers, qui a dessiné les contours du projet.   

Les chiffres clés du projet

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Le calendrier prévisionnel