Pic noir

Le Pic noir apparaît pour la première fois en 2002 sur l’Île de la Table Ronde. La reproduction certaine est confirmée en 2008. En 2010, un ou deux couples sont contactés. En 2011, nous confirmons la présence d’un couple au sud de la Ferme au Loup qu’il quitte après 3 années de reproduction dans un des platanes. En 2014, nous confirmons la présence de deux couples : un avec une reproduction dans les platanes de la Ferme au Loup à nouveau, un autre couple entre Ciselande et l’Île de la Chèvre où une cavité est une nouvelle fois dans un platane.

Répartition / Habitat

L’espèce est forestière. Elle affectionne les arbres hauts aux parois lisses comme le platane ou le peuplier blanc pour creuser son nid, éloignant ainsi les prédateurs comme la Marte des pins ou la Fouine.

Régime alimentaire

Il est à la fois végétarien et insectivore. Il se nourrit principalement de fourmis et d’insectes xylophages (qui mangent le bois mort) qu’il prélève en effectuant des perforations dans l’écorce grâce à son bec acéré. Les larves de coléoptères sont consommées en grand nombre, de même que les chenilles de papillons et les asticots de mouches. Ses sites de nourrissage privilégiés sont les arbres morts ou dépérissants, les souches gisant à terre sur un lit de feuilles mortes.

Menaces

• Dégradation de son habitat
• Dérangement des nids
• Coupe des chandelles
• Retrait des bois morts

Actions de préservation menées dans l’espace naturel

Le SMIRIL effectue un entretien forestier qui consiste à laisser le bois mort sur place, et à conserver les bois morts sur pieds, très apprécié par les pics. Lors des opérations d’abattage sécurité, les arbres de gros diamètre sont démontés en chandelles. Le SMIRIL communique sur l’espèce sur le site et met en place une gestion qui consiste à veiller sur la tranquillité des nids. Il met également en place un suivi régulier de l’espèce qui permet de connaître l’état des populations.