Hypolaïs polyglotte

L’hypolaïs est répertorié sur le site dès les premiers comptages à la fin des années 80′. Ses effectifs sont constants jusqu’à l’observation d’une baisse significative lors des derniers suivis. Ainsi, on le compte en baisse sur les prairies de l’île de la Chèvre, sur la grande prairie et même en disparition de certains milieux : les Gazardes, la prairie du Ball trap, la petite prairie ou encore l’étang Guinet. Heureusement, il se maintient encore dans de rares milieux comme la pelouse arborée. L’hypolaïs polyglotte se raréfie et pourtant, au niveau national, les effectifs sont en légère amélioration (entre 400 000 et 700 000 couples).

Répartition / Habitat

Cette espèce affectionne les formations ligneuses basses et ouvertes, munies ou non d’une strate herbacée. On la trouve ainsi dans des milieux aussi divers que les landes, les friches, les milieux en voie de recolonisation végétale, les jeunes taillis forestiers, le tout en bonne exposition car elle aime la lumière et la chaleur.

Régime alimentaire

Cet oiseau est essentiellement insectivore. Peut-être que la diminution considérable de la ressource sur le site atteint la population de l’oiseau ?

Menaces

• Diminution des surfaces ouvertes
• Diminution des bosquets et lisières
• Fermeture des bosquets
• Chute des populations d’insectes

Actions de préservation menées dans l’espace naturel

Le SMIRIL effectue un entretien des lisières et bosquets qui ont pour but de rajeunir les milieux. Les haies, bosquets et lisières sont ainsi recépés afin de rajeunir le peuplement et réduire les densités et hauteurs d’arbres et arbustes à moins de 2.5m. Le milieu, clairsemé et aéré, convient parfaitement à l’Hypolaïs polyglotte.