La problématique des chats errants sur le SMIRIL
Le contrôle de la population des chats errants est un objectif du plan de gestion du SMIRIL.
Les chats, en raison de leur indépendance, se retrouvent souvent livrer à eux même dans la nature ou les lieux publics. Leurs conditions de vie y sont dégradées (ressources alimentaires en diminution, froid, contagions, luttes territoriales…). De plus, non stérilisés, ils se reproduisent rapidement et se retrouvent en nombre sur des lieux publics. Un couple peut engendrer 20 000 individus en 4 ans.
Les chats errants sont une problématique pour la biodiversité. Ils sont parfois nourris mais comme les chats domestiques, ils chassent énormément de proies et ont un impact réel sur la faune sauvage. Oiseaux, reptiles, micromammifères, chauves-souris : de nombreuses espèces sont inscrites à leur tableau de chasse.
Les solutions mises en place
Le SMIRIL a alloué un budget de 5 000 € pour prendre compte la population de chats errants sur un secteur de l’espace naturel. Cette somme a permis d’acheter du matériel de trappage, de payer les diverses prestations de nourrissage et de suivis des chats et servira à payer les actes de stérilisation des chats auprès de vétérinaires. C’est l’association sans croquettes fixes qui réalise un nourrissage régulier avec un comptage des chats.
Les chats stérilisés seront remis en liberté proche de leur lieu de capture. Ils auront le statut de chat libre et seront protégés par la loi.
L’idée de cette solution est donc de préserver la biodiversité mais aussi améliorer les conditions de vie du chat.
Un programme de stérilisation des chats errants, accompagné d’une sensibilisation de la population, prend le problème à la source et permet de contrôler la population féline d’une manière humaine et efficace, au bénéfice des animaux et des habitants.