Cette entrée se situe au niveau du lieu-dit les Selettes, sur la commune d’Irigny. Une pile de traille accueille le visiteur : en regardant l’autre rive, on aperçoit sa sœur jumelle.
- Accès : Sur la D315, en venant de Vernaison, passer le rond-point d’Irigny, puis tourner à droite, au panneau Île Tabard. Descendre la rue de la Halte et passer le passage à niveau. Le parking se trouve un peu plus loin sur la gauche, au bord du Rhône.
- Stationnement : Un parking non aménagé permet de stationner à côté du fleuve, au départ des sentiers.
- Accès par les transports en commun : Arrêt TCL : Île Tabard. Ligne 15 (Irigny Hauts de Selettes / Bellecour Charité Place. Ligne 15E (Vernaison Place / Bellecour Charité). Ligne 18 (Vernaison Place /Gare d’Oullins).
Une pile de traille accueille le visiteur : en regardant l’autre rive, on aperçoit sa sœur jumelle. Autrefois, en l’absence de pont, les hommes utilisaient un bac à traille pour franchir le Rhône. Le bac est une embarcation plate d’environ 10 mètres. Le bac allait d’une rive à l’autre, le long d’un câble (la « traille ») tendu entre deux piliers. Sur la traille coulissait une poulie, la « grenouille », qui était reliée à l’embarcation par un autre câble, appelé « traillon ». Le bac progressait ainsi à la seule force du courant. Le passeur de l’embarcation maniait le gouvernail à droite ou à gauche pour aller d’une rive à l’autre.
Un peu plus loin sur le sentier, en remontant vers le Vieux-Port, on peut observer un pylône en béton. C’est le socle d’une ancienne grue qui permettait de descendre des pierres de la carrière du « diable » sur les hauts d’Irigny sur les bords du Rhône.
Le chemin qui remonte vers le Vieux-Port croise à plusieurs reprises de petites sources. La forêt reprend ses droits dans cette zone. En plus des traditionnels Saules blancs, trois espèces d’érables peuvent être observées ; l’Erable plane, l’Erable champêtre et l’Erable negundo (une espèce « invasive », car non originaire de nos contrées mais d’Amérique du nord). En se promenant, on peut facilement entendre le Geai des chênes, reconnaissable à son cri de corvidé (sonore et nasal), ou alors le Pic Vert qui lance régulièrement un « rire » métallique : « kiakiakiakiak ».